Comment devenir herboriste

Une description possible de la profession d’herboriste est celle, qui utilise les pouvoirs de guérison naturels des plantes pour traiter les maux quotidiens. Bien que la profession d’herboriste ne soit plus officiellement reconnue, elle est similaire à celle de phytothérapeute dans la mesure où toutes deux utilisent des plantes pour traiter les maladies. Ce métier est idéal pour les amateurs de botanique et de nature et peut-être exercé de manière indépendante.

La description du métier d’herboriste

Les missions de l’herboriste.

L’herboriste est un professionnel de terrain. Son officine doit pouvoir proposer des solutions naturelles à tous les désagréments. Il peut adapter le produit en fonction des besoins de la personne. Pour pouvoir réaliser des préparations à base de plantes sûres et efficaces pour les patients, l’herboriste doit avoir une solide connaissance des plantes ainsi que de leurs dosages.

L’herboriste ne travaille qu’avec des plantes médicinales officiellement reconnues comme telles et ne les mélange pas. Il n’est pas autorisé à mélanger les plantes mais peut les vendre. Il n’ pas le droit de parler de médicaments comme en médecine.

L’herboriste ne doit pas indiquer le dosage des tisanes, des compléments alimentaires et autres produits qu’il fournit, car cela pourrait s’apparenter à un conseil médical.

Ces restrictions font que les herboristes travaillent souvent en parallèle avec d’autres activités comme les naturopathes, les phytothérapeutes et les diététiciens. Cette spécialité de la guérison par les plantes peut être utilisée conjointement avec d’autres aspects de la médecine alternative et naturelle.

Le métier d’herboriste est basé sur les propriétés uniques des plantes. Il est responsable de la culture et de la cueillette des plantes. Il prépare ensuite les produits par séchage, macération ou décoction afin d’en extraire les principes actifs curatifs. Il est responsable de la commercialisation de ses produits.

Il peut consulter les clients pour les aider à décider de l’utilisation des plantes en fonction de leurs sensations et de leurs problèmes. L’herboriste indépendant ne peut cependant pas établir de diagnostic. Il peut cependant établir un bilan de santé en se basant sur ses connaissances en phytothérapie et en naturopathie, s’il les possède.

Domaines d’exercice

L’herboriste peut ouvrir son propre dispensaire. Il peut également avoir son propre dispensaire s’il dispose d’un terrain suffisant pour cultiver ses plantes médicinales.

Il peut également proposer des formations ou des cours dans son officine ou auprès d’une autre association éducative ou en ligne.

Il peut commercialiser ses produits en devenant vendeur itinérant, puis en les vendant sur les marchés.

Compétences et qualifications requises

Les connaissances des herboristes, autrefois en déclin, sont aujourd’hui de nouveau très demandées. Cette méthode alternative pour soulager certains maux est basée sur des remèdes naturels et non sur des médicaments. L’auto-entrepreneur doit posséder de solides connaissances théoriques et pratiques sur les vertus des plantes médicinales. Il peut acquérir ses connaissances par des études, puis les poursuivre en effectuant des stages ou des formations spécialisées. Il continuera à apprendre et à se perfectionner dans l’exercice de sa profession.

L’herboriste doit avoir des connaissances en anatomie, en biologie et en physiologie. L’herboriste utilise l’aromathérapie et la phytothérapie pour traiter les plantes médicinales. Il est également important d’avoir des connaissances en nutrition et en diététique.

Si le bon dosage n’est pas respecté, certaines plantes peuvent être mortelles. Pour éviter toute intoxication, le conseiller doit être strict. Il est impératif de bien comprendre les dosages et les formules.

Le consultant indépendant doit être sensible et empathique face à ses clients pour les aider à identifier leurs maux. Il doit avoir une approche holistique.

Bien que l’herboriste ne soit pas une profession médicale, il doit faire preuve de professionnalisme pour conserver et attirer les clients. Pour gagner la confiance de ceux qui pourraient être sceptiques quant à l’efficacité de vos solutions, il est important de projeter une image sérieuse. La loi stipule que l’herboriste ne peut pas donner de conseils médicaux ni recommander des plantes. Son activité consiste uniquement à vendre et à conseiller les clients.

L’herboriste doit avoir des compétences et des connaissances en gestion pour diriger sa micro-entreprise. Une formation supplémentaire en gestion commerciale peut faire une grande différence pour la commercialisation de ses produits au meilleur prix.

Formation

Bien que le métier d’herboriste ne soit pas reconnu par le gouvernement, vous pouvez obtenir un diplôme dans des écoles privées qui proposent des formations. C’est le cas de l’Ecole des Plantes de Paris et de l’Ecole lyonnaise des plantes médicinales, ainsi que de l’Ecole bretonne d’herboristerie.

En général, les études s’achèvent en deux ans. Une formation en ligne est également possible.

Aucune formation ne propose de cours d’herboristerie gratuits, car elle ne fait pas partie du cursus universitaire traditionnel. Il faut compter entre 600 et 3000 EUR.

Vous pouvez également envisager de terminer vos études de pharmacie ou de médecine et d’obtenir une certification en herboristerie. L’État reconnaît officiellement la profession d’herboriste.