Le docteur Pol Henry et la gemmothérapie

Dans les années 1960, le docteur Pol Henry (1918-1988) s’intéresse et fait des recherches sur le développement des arbres et des plantes, leur croissance, l’utilisation des tissus embryonnaires et des bourgeons,. Il met au point ce qu’il nommera la phytembryothérapie végétale grâce aux propriétés des bourgeons et jeunes pousses dans un premier temps sous la forme de macérats mères.


Dr. Pol Henry : « la phytothérapie qui ne devient pas de la phytembryothérapie perd le génie vital du végétal »


Le Dr. Pol Henry va publier un livre à la fin des années 1980 sur ces nombreux travaux et recherches. Il va abandonner le terme de phytembryothérapie. Le livre s’intitulera : « Gemmothérapie – thérapeutique par les extraits embryonnaires végétaux ».


Malgré tout l’intérêt et l’attachement qu’il a pour la phyto, il démontre tout au long de cet ouvrage que la gemmothérapie a une sphère d’action plus vaste que l’utilisation des principes actifs d’une manière plus traditionnelle. En France, le docteur Max Tétau se fera le relai et l’écho de ses travaux et poursuivra ce que le Dr. Henry avait réalisé. Il enseignera la gemmothérapie et travaillera sur la forme galénique initiale.


La découverte du potentiel des bourgeons sous la forme de macérat : vers la gemmothérapie


Le docteur belge Dr. Henry part des travaux effectués par le Dr Paul NIEHANS dans les années 1950. Il souhaite s’intéresser au potentiel même de la plante et des ses caractéristiques médicinales.


Il s’intéresse aux teintures mère de bourgeon et leurs vertus et se rend vite compte que leurs caractéristiques ne sont pas les mêmes que les feuilles en phytothérapie. Ils agissent plus en profondeur comme régulateur.

Le docteur Henry veut surtout aller plus loin dans la macération des bourgeons et reste convaincu que la forme de teinture mère ne permet de révéler tout le potentiel du bourgeon, qu’il doit exister une autre forme qui permettrait d’isoler et extraire tout le potentiel médicinal des bourgeons. Sa collaboration avec le biologiste Jean-Claude Leunis est fructueuse.
Les teintures étaient à réalisées à l’aide d’alcool à 70°.

Le docteur voulait trouver une autre formule capable d’obtenir et d’utiliser toutes les propriétés et leurs principes actifs des tissus embryonnaires du bourgeon, des petites pousses ou radicelles. Ses recherches le mèneront vers un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine : le macérat glycériné de bourgeon aura des résultats convaincant au delà des teintures mère classique, une réussite.